L'Apollonide - souvenirs de la maison close

by - août 07, 2012




L'APOLLONIDE - SOUVENIRS DE LA MAISON CLOSE
Réalisé par Bertrand Bonello
Sortie en salle le 21 Septembre 2011

Synopsis:

À l'aube du XXème siècle, dans une maison close à Paris, une prostituée a le visage marqué d'une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour de la femme qui rit, la vie des autres filles s’organise, leurs rivalités, leurs craintes, leurs joies, leurs douleurs... Du monde extérieur, on ne sait rien. La maison est close.


Critique:

Le sujet du film pousse a la curiosité, car osez parler de la prostitution sans la vulgarisé c'est rare, je trouve qu'il fallait un certain culot pour que « L'Apollonide » sorte des entrailles d'un salle de montage, c'est ce qu'a réussis Bertrand Bonello, allant même jusqu'à concourir en sélection officielle a Cannes l'an derniers, hélas pour lui non primés, c'est donc le 21 Septembre 2011 qu'il déboula dans les salles.

Si je devais etre réducteur, je parlerais d'un Feu de l'Amour dans une maison close, mais ce n'est pas aussi vulgaire, a l'orée du vingtième siècle les maisons closes restent encore présentes en France, des espaces feutrés, chaleureux, sensuel, au couleurs chaudes ou tout les types d'homme peuvent débarquer, « L'Apollonide » est une maisons de ce genre, avec plusieurs filles, plusieurs physiques, qui usent et abusent de leur charme pour vivre, survivre, devenant les amantes d'un jour ou d'une nuit, satisfaisant les désirs des moindres clients; tout en exerçant leur activité, elle doivent vivre ensemble, s'entendre, se disputer, passer des examens, avec une intimité ayant totalement disparu, en somme une vie qui n'est pas de tout repos.

Bertrand Bonello signe un film intéressant, il ne loupe pas son sujet, il montre avec une certaine élégance le quotidien rude des c'est jeunes femmes, leur obligation, toujours debout, ne pas être malade sinon c'est la porte, leur place dans la société, les souci de la gérante oppresser par des propriétaires peu scrupuleux; filmant ainsi de manière assez classique l'intérieur de la maison, les costumes absolument parfait; le hic c'est qu'hélas Bertrand Bonello a du faire une overdose de prozac, car le rythme du film est mollasson, c'est long; puis le scénario n'a pas un réel fil conducteur, les faits se déroulant les uns après les autres, sans enjeux, sans liant, heureusement qu'une fin a la fois simple et judicieux viennent le clore de belle façon; le casting est presque 100% féminin a quelques exception près, je retiens particulièrement la prestation de Noemie Lvovsky, touchante a souhait, ainsi que celle de la discrète Iliana Zabeth donc ce dégage une grâce tout légère, on trouve aussi Hafsia Herzi, Jasmine Trinca, Céline Sallette, Adèle Haenel ou encore Alice Barnel !!! 

Belle reconstitution, un sujet bien abordé, mais c'est vraiment long et ennuyeux

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6 commentaires

  1. Intéressant effectivement, mais un peu décousu et puis bon, passer 2h dans la vie une maison close, c'est comme tu le dis assez long et surtout répétitif.

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    1. Ouai c'est vraiment la longueur ainsi que la répétition qui m'ont rebuté, ce qui est dommage car il aurait pus etre mieux

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  2. J'ai beaucoup aimé. Très documenté et des actrices merveilleuses. Cependant elles sont trop rachitiques pour croire à des péripatéticiennes de 1900. Certe un peu long mais assez envoutant pour plonger dans l'atmosphère... 3/4

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    1. D'accords avec c'est qualités, il n'y a rien a dire, ceci dit la longueur est redhibitoire pour moi

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  3. Complètement d'accord avec ta critique ! Film intéressant, superbe photo (je tiens à le signaler, parce que c'est quand même rare dans le cinéma français !), récit que je qualifierai de "documentaire"... Mais pas vraiment de passion, il manque une petite étincelle pour enflammer tout ça. Et c'est vrai que parfois c'est très long.

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    1. C'est vrai, il y a tout un coté vraiment sympa, mais il lui manque comme tu dis un petit plus pour faire la différence

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