8 1/2

by - septembre 11, 2013

           Quand on vit la Dolce Vita lors d'un premier film, on ne demande qu'une chose, c'est que cela recommence !!! Bercé par la musique Nino Rota, par la volupté de ces actrices ainsi que par la douceur de vivre qui s'en dégage, ce film de Fellini détonne. Le second que j'ai le plaisir de découvrir par la suite c'est « 8 1/2 », un film qui sens bon le vécu …
Ma seule erreur, c'est de mettre jeter sur le remake musical de la comédie musicale « Nine » qui ne fait hélas pas honneur à Fellini et encore moins à Bob Fosse.
         
 Ce film est vraiment ambivalent, on se demande même si au final, le film n'est pas un documentaire, tant la situation du personnage principal, le beau Guido Anselmi semble être juste le reflet de Federico Fellini. Guido est fatigué, désabusé, son film n'avance par et la panne d'inspiration le guette. Il fait alors une grosse dépression et doit ainsi se reposer. Guido se barre en cure, mais le métier ne le laisse pas et cet ainsi que son esprit vagabonde, remonte le temps et se pose des questions !!! Sur lui, son métier, ses amours ...
Huitième film et demi de Fellini, il se livre à nous, spectateurs pendant prés de deux heures vingt. Sous les airs de son compositeur préféré, Fellini livre une odyssée introspective vraiment réussis. A cheval entre réel et rêve, le film questionne et se positionne sur un fil assez fin où la douceur du passé, pleine de chaleur et de confort ne peut être un refuge viable à la longue quand le présent se fait ci oppressant. Mais cet aussi un regard lucide sur les doutes qu'un cinéaste peut ressentir, cet angoissante oppression du résultat, de la pression constante de tout les partenaires …

          Spectacle d'une intense générosité où le passé et les femmes d'un seul homme sont mis à l'honneur, entre la mère, la femme, la prostitué, chaque instant bénéficie de la partition parfaite de Rota, insufflant ainsi une gaieté, une légèreté qui tends parfois à manquer.
Trois ans après la Dolce Vita, on retrouve l'excellent Marcello Mastroianni qui une fois de plus crève l'écran, ténébreux, séducteur et aussi terriblement torturé, il apporte tout son charme et son charisme à ce personnage. Mais les plus belles restes les actrices qui sont les reines de ce film, Claudia Cardinale, Anouk Aimee, Sandra Milo, Eddra Gale … Une farandole d'actrices à la présences indéniables....

Huit et demi est une note un peu sévère, 9 voir 10 serait amplement plus justifié ....

8 1/2
Réalisé par Federico Fellini
Sortie en salle le 29 Mai 1963

Un cinéaste dépressif fuit le monde du cinéma et se réfugie dans un univers peuplé de souvenirs et de fantasmes. Surgissent des images de son passé, son enfance et l'école religieuse de sa jeunesse, la Saraghina qui dansait sur la plage pour les écoliers, ses rêves fous de « harem », ses parents décédés. Dans la station thermale où il s'est isolé, son épouse Luisa, sa maîtresse Carla, ses amis, ses acteurs, ses collaborateurs et son producteur viennent lui tourner autour, pour qu'enfin soit réalisé le film sur lequel il est censé travailler. 

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6 commentaires

  1. Honte sur moi je n'ai toujours vu aucun film de Fellini. Et en plus j'ai vu le remake comédie musicale. Une belle sodomie auditive et visuelle à l'image de Mamma mia que j'ai vu hier soir.

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    1. Il n'y à pas de mal quand même :)
      C'est pas évident de découvrir des films à la pelle.
      Sinon c'est un super film, cependant j'aurais bien aimé découvrir la comédie musicale de Bob Fosse

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  2. Déjà que le film est nul en étant une adaptation. Enfin bon là ce sont de vrais chanteurs.

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    1. Oui le Nine de Marshall m'a vraiment déçu et sur le coup meme DD Lewis ne semble pas à l'aise

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  3. Et puis cet accent italien à deux francs, quelle horreur!

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