Bon pour pas mentir, je n'avais pas envie de le voir, je le considérai comme un énième film a Oscars, calibré, formaté et pas forcément passionnant. Sauf qu'un film qui reçoit tant d'éloges, de la part des critiques, multi-récompensé, plus de 118 nominations pour 43 récompense ne peut pas être forcément mauvais; donc finalement j'ai attendu le Printemps du Cinéma et je mis suis lancé bille en tête vers la salle de cinéma.

A l'école j'aimais beaucoup l'histoire, mais la je dois reconnaître largement que je ne connaissais pas l'histoire du Roi George VI, un futur roi qui n'a pas eu une vie facile, un père sévère et peu enclin au compliments, un frère peu attiré par la vie de Roi, mais surtout un handicap de langage très envahissant, un bégaiement qu'il n'arrive pas a contrôler, ce qu'il le frustre, le rend colérique, pour peu qu'on essaye de le soigné par des méthodes désuètes et ridicules, il n'avance pas, jusqu'au jour ou sa femme trouve un spécialiste, un australien, Lionel Logue, un spécialiste en élocution qui vas transformer son client le plus prestigieux..

Une choses est sure, en sortant de la salle, on en ressort émue, soulagé, ravie et plein d'espoir.... Tom Hooper ne nous sert pas qu'un simple film historique, mais un film à porté universelle, le combat de cet homme contre lui même et contre la menace qui monte avec la future 2eme guerre mondiale en toile de fond. Une histoire qui trouve écho en chacun de nous, le scénario classique mais efficace est un subtil mélange de rires, d'émotions, de larmes, porté par une musique d'Alexandre Desplat brillante où la réalisation épuré, classieuse mais au combien classique de Hooper trouve son équilibre; d'ailleurs le seul reproche que je peux dire c'est que le Discours d'un Roi est trop « parfait », la réalisation trop calibré, finalement elle ne se démarque pas d'un moule prédéfinis; le seul reproche car après la distribution du film est irréprochable !!!

Colin Firth est décidément épatant, il ne m'avait jamais scotché sur mon siège dans sa façon de jouer, mais la qu'elle grand moment, une performance majuscule qui justifie largement son Oscars, à coté de lui son frère joué par Guy Pearce parfait en frère volage et arrogant; leur père jouait par Michael Gambon, au final qu'on voit peu mais qui est parfait en monarque arrogant; la femme du Roi George est interprété par Helena Bonham-Carter qui prouve que même dans un rôle plus posée elle joue à merveille; puis l'ami, le confident Lionel Logue joué par Geoffrey Rush, un humour, une empathie, un flegme a toute épreuve qui aurait mériter lui aussi une récompense au Oscar mais la c'est que mon point de vue.