Je n'étais pas vraiment convaincu par cette nouvelle version (Borat en ai témoin), car après six films s'étalant de 1968 a 2001 je me demandais juste ce que l'on pouvais encore raconter, en plus n'ayant vu que le film de Tim Burton j'étais un peu échaudé, sauf qu'a force de voir des bandes annonces de plus en plus alléchantes et réussis, avec la démonstration une fois de plus du talent des techniciens de Weta Digital et aussi d'avoir à faire à un blockbuster plus intelligent qu'il n'y paraît.

Le docteur Will Rodman est un brillant chercheur, idéaliste et opiniâtre, ses recherches sont essentielles car il a trouvé une molécule qui pourrait guérir les maladies neuronales dont Alzeihmer, tout les test préalables sont fait sur des singes, un jour l'un de montre que cette molécule marche, instillant des regards d'espoir chez Will et des dollars chez son patron. Hélas l'essai devant les actionnaires ne se passent pas bien, le singe qui devait leur être présenté a pété un câble, se faisant tué par un agent de sécurité. Ordre est alors donné de tout arrêter, tout les singes sont euthanasier, sauf un bébé singe qui était la cause de la fureur du singe abattu, l'espoir de Will reprends quand il s'aperçoit que ce bébé singe a cette molécule en lui, il teste ceci sur son père atteint d'Alzeihmer; tout ce passe bien pour tout le monde jusqu'au jour ou le père de Will régresse car la molécule n'est pas assez forte. Un jour son père est agresser par son voisin, le singe prénommer César l'attaque, il finit dans un refuge, a partir de la César vas changer, César verra les mauvais traitement de ces congénères, la rébellion gronde et César vas en être l'instigateur ….

Au moins avec ce film on peut être fier et dire que les blockbusters « intelligents » avec un peu de bulbe ne sont pas morts !!! Car oui Rupert Wyatt est un malin, il nous bourre le mous avec une b.a très porté sur l'action, mais au final non, l'essentiel a été d'avoir une histoire cohérent et des personnages bien développer, on sais les leitmotiv de chacun, leurs failles, leurs forces, la relation entre Will et son père ces formidable puis l’intégration de César à tous ça est parfaitement amener, l'influence de l'un sur l'autre, pour une séparation des plus déchirante, tout sa pour dire que Wyatt titille la fibre émotionnelle de belle manière.

L'histoire n'oublie pas le coté éthique de l'histoire, la misérabilité de l'homme envers dame nature, leur cruauté ainsi l'évolution et la préparation de la révolution par César est progressive, Rupert Wyatt se réserve quelque beaux effets, des effets spéciaux somptueux qui montre un travail sur l'animation des singes méticuleux, de l'action à bon escients a la fin sauf que j'ai du mal a croire qu'il y ai autant de singes dans la ville ??? Un générique de fin qui en dit longs sur la situation à venir; une performance XXL de Andy Serkis en César ( A quand la récompense pour ce travailleur de l'ombre ???). Un bémol ? Oui un film qui méritait d’être plus long tellement l'histoire est riche.