J.Edgar

by - juillet 02, 2013


J'adore quand des réalisateurs que j'apprécie mettent en scène des acteurs que j'apprécie, ce qui est le cas dans ce film, un biopic sur une des personnalités les plus sensibles des États-Unis, l'histoire de John Edgar Hoover, premier dirigeant du F.B.I, un homme au multiple secrets qui est joué a l'écran par Leonardo DiCaprio.

John Edgar est un gars a la base que l'on pourrait cataloguer intellectuel casse bonbon, bien éduqué et élevé par sa mère, il fera de bonne études. A l'age de 22 ans, diplôme de droit en poche il trouve un poste au ministère de la Justice après avoir été révoquer, dans le sillage du démocrate Palmer, John Edgar vas apprendre a connaître les communistes et a défendre les intérêts de son pays, son intelligence, sa rigueur sont reconnus, mais il a de l'ambition, un poste subalterne ne pouvais lui convenir a terme, c'est donc en 1924 qu'il devient le tout premier directeur du FBI anciennement appelé B.O.I; c'est ainsi que débute une carrière des plus riches que Hoover lui même nous raconteras.

Par rapport à l'attente que j'en avais, je suis déçu, le film de Clint Eastwood n'est pas a jeter, loin de la même, mais je ne m'attendais pas a un biopic aussi centré sur son personnage, un personnage que Clint Eastwood et le scénario arrive a bien cerner cet homme complexe, un homme à la fragilité permanente, à la sexualité ambivalente refoulant souvent son homosexualité pour couvrir sa stature d'homme de pouvoir. 

C'est enrichissant, souvent captivant mais jamais je me suis sentie emporté excepter les quelques discours ou toute sa hargne éclate, je m'attendais au contraire a un film plus a charge envers Hoover, ou on aurait vu les méthodes discutables, les polémiques qu'il a engendrer, ici on ne fait que le survoler et je trouve sa dommage ceci dit c'est mon point de vue, juste mon point de vue. La réalisation de Clint Eastwood vas a merveille avec le film, biopic d'une intensité noire qui vas de prime avec la photographie a la fois clairs et obscures, les nombreux flashback faisant le lien avec le présent réussis dans l'ensemble a part quelque un pas trop maitrisé, une direction d'acteur merveilleuse.

Leonardo DiCaprio semblait partie avec ce film pour une nomination aux Oscars, mais la malédiction frappe encore, cet acteur talentueux donne encore de sa personne pour devenir directeur du FBI, un maquillage vieillissant stupéfiant, ce qui lui permet d'être encore plus dans la peau de son personnage, a la fois irréductible, nerveux, timide, sensible, un rôle à multiple facette pour Leo; Armie Hammer le monsieur jumeaux de Social Network revient dans ce film avec un rôle plus important, il joue l’ami intime de Hoover, bon il a un maquillage que je dirais raté mais il donne parfaitement la réplique a DiCaprio et il tient son rôle avec conviction, si il fait d'autre sortie comme ça, on va entendre parler de lui; au coté de ces deux messieurs on trouve la très convaincante Judi Dench, délicate en mère possessive puis la jolie Naomie Watts que je n'avais pas reconnue, une confidente hors-pair à la fidélité sans limite.

Un biopic qui ne dépasse pas les bonnes intentions d'un Clint Eastwood trop consensuel ...



J.EDGAR
Réalisé par Clint Eastwood
Sortie en salle le 11 Janvier 2012

Synopsis:

Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.

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4 commentaires

  1. Le fait de se fixer sur l'intime est une bonne chose mais on a vu Eastwood franchement plus inspiré.

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    1. On est trop la dedans je trouve ... Et le film manque de punch, de puissance a cause de cela.
      Reste le jeu de Leo toujours aussi impliqué

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  2. Tout à fait d'accord. Même si il est passionnant sur certains point, le film souffre d'un manque d'inspiration et surtout de quelques longueurs. Mais on est loin de la catastrophe de Au-Delà.

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    1. C'est vrai, il manque une touche d'originalité pour convaincre. Je n'ai rien entendu de bon pour au dela ^^ il a une sacré réputations

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