The Mist

by - juin 11, 2013


Avant de voir le film « The Mist », cela a commencé par une erreur de ma part, certains connaissent "The Fog" de Carpenter ?!? Ce n'est pas du tout le même film mais moi j'avais pris "The Fog" avec Tom Welling !!! Et horreur quand j'ai vu Superman dans la brume, c'est alors que j'ai compris mon erreur, il fallait que je prenne " The Mist " réalisé par Frank Darabont avec Thomas Jane.

Le scénario du film est tiré du recueil de nouvelle « Brume » écrit par Stephen King qui contient la nouvelle « The Mist » ou Brume en français (N.D.L.R c'est couillon mais j'avais envie de mettre ce sigle). L'artiste David Drayton habite a Bridgton dans le Maine, une nuit un gros orage fait beaucoup de dégâts, plus de téléphones, plus d'électricité, le matin en constatant les dégâts, son fils lui fait remarquer une étrange brume au dessus du lac ... Plus tard dans la journée alors qu'ils sont dans le magasin, cette étrange brouillard envahie tout dans la ville, c'est ainsi qu'une partie de la population se trouve coincés dans le supermarché entourés de proches mais aussi par une présence menaçante à l’extérieur …

Pour resituer le pedigree du réal, c'est le réalisateur des Evadés et de la ligne Verte, deux adaptations réussis des romans de Stephen King, faut il pour autant s'enthousiasmer a l'avance ? Oui car Frank Darabont réussit à nous tétaniser, dans cet espace clos, silencieux, ou tout ce qu'il y a de plus mauvais au fond de nous ressort, avec de multiples personnalités présentes, reflétant l'Amérique profonde, Darabont arrive a distiller le suspense de manière millimétré et a multiplier les moments de terreur pure, pour basculer de l'horreur au fantastique en un instant, aucune échappatoire, aucune solution n'est possible et puis la fin est tragique.

Au casting, on a Thomas Jane et habituellement je ne suis pas super emballé par l'acteur en lui-même mais la il joue bien, il arrive à être attachant et à pleinement s'exprimer; Andre Braugher adepte des procédures, il peine a s'entendre avec son voisin; Marcia Gay Harden joue une illuminé de l'ancien testament qui prône le sacrifice humain devant ce phénomène de dieu, elle est absolument brillante; on aussi Laurie Holden, Toby Jones, William Sadler ...

Dans la brume tout deviens plus clair, une plongée horrifique de qualité signé Darabont


THE MIST
Réalisé par Frank Darabont
Sortie en salle le 27 Février 2008

Synopsis:

Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures... Leur seule chance à tous de s'en sortir consiste à s'unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ?

You May Also Like

10 commentaires

  1. Un film saisissant, aussi bien dans la façon dont il dépeint les relations humaines en temps de crise que lors de sa finale chargée en émotion. Personnellement, j'ai adoré.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Entièrement d'accord et l'aspect fantastique aide énormément à faire passer son message

      Supprimer
  2. Un très très bon film, désespéré et troublant (à cause de Thomas Jane qui, comme tu le dis, n'est jamais vraiment crédible dans ces performances d'acteur).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est bien dommage pour le petit Thomas :) Car franchement il peut être bon et il l'est ici

      Supprimer
  3. Une des adaptations de King qui provoque réellement l'effroi le plus total. Que ce soit dans la critique violente de l'extrémisme religieux qui part dans tous les sens en brassant de l'air, mais le pire étant que cela attire du monde. Et puis ce final mais c'est d'un dramatique vicieux. La plus grande performance de Thomas Jane par ailleurs.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je trouve que c'est aussi inattendu car je ne m'attendais pas personnellement a cela.

      Supprimer
    2. Surtout que ce n'est pas la même que celle de King (lui s'arrête au moment où ils partent en voiture) et Darabont continue l'intrigue de manière vicieuse au possible. L'Homme est un loup pour l'Homme...

      Supprimer
    3. C'est surtout que le film joue bien sur les deux tableaux, entre le fantastique et le phénomène social, chacun nourrissant l'autre

      Supprimer

Rechercher dans ce blog