Critique :

Cela vas faire bientôt 12 ans que la saga Fast And Furious existe, elle est passé par des hauts et des bas et depuis 7 ans un seul homme est a la barre. Justin Lin c'est approprié cet univers pour le faire évoluer et il lui a fallu 2 épisodes d'apprentissage pour ensuite livrer le meilleur. Un Fast Five explosif, riche et dynamitant ses propres codes et enfin un sixième opus qui reste sur la même ligne. En salle depuis le 22 Mai, avec les indétronables Paul Walker et Vin Diesel …..

Alors que le casse de Rio leur assurent un revenu convenable, Dominic Torreto et Brian O'Conner ne semblent pas heureux là ou ils se trouvent. Pourtant tout leur souris à nouveau, Dom a une chérie canon, Brian devient Papa et la belle Mia est toujours aussi radieuse …. Tandis quand Europe, Luke Hobs « Captain América » « Samoan Thor » est a deux doigts du pétage de câble. Pourquoi ? Cela tiens en un seul nom !!! Owen Shaw … Ancien militaire, il travaille en free-lance avec une équipe de professionnels, toujours prompt et efficace à agir. Toujours pris en défauts, Hobbs demande un service à Dominic, un service tout simple ; aide moi a coincer Owen Shaw est c'est l'immunité pour toi et ta « famille ». C'est donc le retour de Han, Gisèle, Tej, Roman, Dom, Brian en collaboration étroite avec Hobbs pour coincer la crème de la crème et récupérer une revenante….

Si je suis autant enthousiaste que le précédent, ce nouvelle opus de F&F n'est pas dénué de défauts. Tout d'abords des exagérations dans les scènes d'actions qui ne sont pas désagréable, loin de la, mais toutefois les détails rendent ces scènes un poil bancal, comme la scène de l'aéroport ; ensuite l'histoire reste maladroite, hésitante, pourtant vouloir lier tout les épisodes ensemble est une intention louable mais ce n'est pas tout à fait réussis, pourtant j'ai apprécié la fin, le fait de les revoir dans la maison du premier film; le thème central « La famille » est omniprésent, répété presque toutes les 15 min, une sensation agaçant ce qui diminue grandement la porté de ce thème.

Malgré tout, Justin Lin ne manque pas ce rendez-vous et récite la même recette que l'épisode précédent, rythme effréné et scènes d'actions spectaculaires. Dès le début le dépaysement est la, Justin Lin magnifie chaque paysage, entre les décors tropicaux des Canaries, la nuit Londonienne ou encore l'aridité espagnole, on prends pleins les mirettes. Et à chaque lieux, le réalisateur donne le meilleur pour que chaque lieux est sa signature, la course-poursuite dans Londres est tout bonnement fantastique !!! La scène du tank sur l'autoroute aussi et le final sur le tarmac de la base militaire l'est tout autant.

Justin Lin tisse alors le reste de son film entre ces grands moment de bravoures, les touches d'humours rafraîchissante et souvent porté par Roman Pierce et les bagarres a main nue ou The Rock se distingue tout comme l'ancienne combattante de MMA Gina Carano. Mais le vrai plus et qui tranche avec le précédent c'est la présence d'un vrai méchant, manipulateur, calculateur, impitoyable et qui est superbement interprété par un excellent Luke Evans. Un mélange percutant, explosif qui se ponctue par une scène post-générique épique ….

Le casting change très peu et la présence de Luke Evans apporte une réelle plus-value à l'ensemble, l'acteur gallois crève l'écran et apporte pour une fois une vrai menace sur l'équipe de Dom, Gina Carano ancienne combattante de MMA donne de sa personne dans des scènes de luttes impressionnante ; la grande revenante n'est autre que Michelle Rodriguez dans le rôle de Letty, un retour convaincant mais qui n'apporte pas grand chose je trouve ; ensuite c'est du classique, monsieur Vin Diesel Turbo-moteur, Paul Walker qui se montre de plus en plus convaincant, Dwayne Johnson irréprochable, puis toute la petit bande Tyrese Gibson, Gal Gadot, Sung Kang et Ludacris qui sont toujours aussi attachant.