Means Streets

by - mars 22, 2013





MEANS STREETS 
Réalisé par Martin Scorsese
Sortie en salle le 12 Mai 1976

Synopsis:

En 1973, à New York, dans la petite Italie, Johnny Boy et Charlie, des malfrats à l'affût de combines louches, côtoient les mafiosi qu'ils envient. Pour accéder au haut du pavé, une règle impérative : respecter la loi d'honneur du milieu. Charlie, lui, a ses chances, car il a un oncle mafieux. Mais le problème se pose pour Johnny, un bagarreur inconscient, criblé de dettes. Lorsque celui-ci se procure une arme à feu et commence à faire le malin, ça dérape...




Critique

Petit a petit je complète ma collection de DVD signé Martin Scorsese, bpn il m'en manque, mais avec Casino, Aviator, Raging Bull, Taxi Driver, Gangs of New York, Shutter Island, les Infiltrés, les Nerfs a Vif, les Affranchis et mon dixième Means Street, un film fait par un réalisateur que l'on ne connaissait pas trop a l'époque qui sera a l'origine de films comme Casino ou les Affranchis, une plongé intimiste dans Little Italy.


Il était une fois la ville de New York, une ville immense avec ses quartiers biens distinct, avec des codes qui leur son propres, comme le quartier cher a Martin Scorsese, Little Italy, on y découvre le quotidien de jeune gangsters, ils se rêvent tous d'intégrer le haut du panier, la fine fleur de la mafia, cela devrait être facile pour Charlie, qui a un pieds dedans grâce a son oncle, mais presque impossible pour l'un de ces potes Johnny Boy, une petit frappe instable qui doit du pognon a tout le monde, une conduite qui ne l'aide pas. Charlie se sentant concerné feras tout pour l'aider, mais ces actions ne seront pas toute récompensé, surtout avec Johnny Boy ...

Pour un film qui a eu peu de moyens a l'époque, Means Street est une nouvelle pierre a l'édifice de l'éclatante carrière de Martin Scorsese, il affine petit a petit sa mise en scène donc majorité était stroryboardé a l'avance ce qui permettait pour lui de mettre en concordance musique et scènes qu'il tournait. Le budget restreint de ce film ne l'handicape pas, obligé de tourné a l'épaule, il donne ainsi force et vigueur a tout son film, l'énergie claquant comme un pétard qui te saute a la tronche dans ce milieu mafieux blindés de petits gangsters. Au delà d'un drame extrêmement poignant inspiré de son frère et son père, c'est aussi un film a caractère biographique ou Martin Scorsese fait son auto-critique de cette période la, la religion étant un thème récurrent chez Scorsese, il nous parle de rédemption, de façon de vivre, particulièrement applicable au personnage de Charlie (Harvey Keitel)

Harvey Keitel est un immense acteur, il prouve depuis bien longtemps preuve a l'appuis avec ce film, un rôle complexe, tout en nuance, oscillant entre colère mais aussi amitié envers ces amis; on a aussi un autre futur habitué des productions Scorsese, le petit Robert de Niro a qui le rôle de petit excité, nerveux, insolent, malchanceux lui vas bien, comme dans tout ces interprétations chez Scorsese il est impeccable; a coté des deux affiches on trouve David Carradine, le bon Richard Romanus, l'intriguant David Proval, la belle et tendre Amy Robinson ...

C'est un petit bijoux, bien fait, bien interprété, une pierre solide dans la longue carrière de Martin Scorsese

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4 commentaires

  1. Un des premiers films de Marty mais déjà une patte indéniable. Entre les répliques qui fusent (voilà d'où vient le fameux "tu me chie dans les bottes") et les gueules typiques (De Niro et Keitel magistraux!), tout y est.

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    Réponses
    1. Tout a fait avec une certaine porté autobiographique

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    2. Bah disons que dès qu'on touche à Little Italie, on sait que l'ami Marty n'est pas loin!

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