Django

by - mars 04, 2013






DJANGO
Réalisé par Sergio Corbucci
Sortie en salle le 9 Novembre 1966

Synopsis:

Deux bandes rivales, celle du major confédéré Jackson, et celle du Général mexicain Rodriguez, terrorisent un village à la frontière mexicaine. Arrive Django, un vagabond solitaire avec un cercueil...






Critique:

Si il y a bien un genre de film que je n'affectionne pas c'est bien le western, pourtant par petit touche je découvre quelques films plutôt récent d'ailleurs, le dernier étant « Django Unchained » de ce cher Quentin Tarantino. C'est donc grâce au film de Quenrtin Tarantino que je me suis intéressé au film original, a celui qui a dut en influencé plus d'un, je parle bien évidemment de « Django » réalisé par Sergio Corbucci et dans le rôle titre l'impeccable Franco Nero.

A ma grande surprise l'histoire est d'une simplicité enfantine mais d'une efficacité redoutable … Django est a la fois un mercenaire, un fossoyeur ou encore un vagabond, errant d'une ville a l'autre cherchant le salut de son âme. Sur sa route il vas trouver Maria, jeune femme au mains de vils américains qui ont décidé de la punir de son amitié avec les mexicains, sauf que Django ne l'entends pas ainsi, il sauve la fille et mets cap sur la ville la plus proche. Arrivé en ville, il fait forte impression, munis de son cercueil, il rentre dans le saloon de la ville et y prends ces quartiers ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour le gérant, les américains en mode KKK et les mexicains car Django ne vas pas faire de détails.

Si le film de Corbucci reste un western, on est vraiment devant les préceptes de ce qu'on appelle les séries B, un héros charismatique, de jolies femmes, des méchants très méchants, des enjeux clairement établis et le mélange fonctionne de la meilleure des manières. Des le début la musique de Luis Bacalov retentit et nous plonges immédiatement dans ce western atypique, dur, après dans cet immense purgatoire ou Django essaye de se racheter une conduite, en défendant ceux qui n'ont rien fait, Corbucci insuffle un rythme bien particulier entre joutes verbales et grandes scènes d'actions bien badass (la première fois avec la mitrailleuse), puis ce final emplit de fougue, de force, d'une puissance quasi-mystique qui est a la fois le point culminant du film et le début d'une autre aventure (chose que je suppose) … A l'affiche l'impeccable Franco Nero, anti-héros impassible, charmeur, drôle et sarcastique qui dégaine aussi vite que Lucky Luke a ceci prêt qu'il traine son outillage dans un cercueil du plus bel effet; les deux méchants sont joués par Jose Bodalo un général mexicain et affable un poil sadique puis par Eduardo Fajardo, un soldat, un gourou, bref une sacrée enflure qu'il interprète de belle manière, on trouve aussi pour fini la belle Loredana Nusciak une indomptable amazones qui n'a peur de rien...

Ohhh Djannnngooooo !!! Un bon film tout simplement ....

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4 commentaires

  1. Je l'ai revu il y a peu et là au contraire je dirais sur-estimé. Un bon western mais rien d'exceptionnel... 2/4

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    1. Je n'aime pas l'expression personnellement, mais oui je m'attendais quand meme a mieux sauf que le coté série b totalement assumé et vraiment drole et agréable

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    2. Pas vraiment sur-estimé il est surtout devenu soudain populaire quand tarantino en a fait une référence.
      En grand fan de western spaghetti je le trouve sympa mais c'est loins d'être mon préféré.

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    3. J'avoue que sans le film de Tarantino je ne l'aurais pas connu, mais il me semble qu'il a eu quand même son heure de gloire a l'époque. Après les westerns, ce n'est pas mon genre de prédilection même si je l'ai apprécié

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