Después de Lucía

by - mars 11, 2013





DESPUES DE LUCIA
Réalisé par Michel Franco
Sortie en salle le 3 Octobre 2012

Synopsis:

Lucia est morte dans un accident de voiture il y a six mois ; depuis, son mari Roberto et sa fille Alejandra, tentent de surmonter ce deuil. Afin de prendre un nouveau départ, Roberto décide de s’installer à Mexico. Alejandra se retrouve, nouvelle, dans une classe. Plus jolie, plus brillante, elle est rapidement la cible d’envie et de jalousie de la part de ses camarades. Refusant d’en parler à son père, elle devient une proie, un bouc émissaire. 




Critique:

Découvert grâce a un concours sur Internet organisé sur le site « Les Temps Critiques », il faisait gagné des codes VOD pour le film « Despues de Lucia », chanceux pour une fois je faisait donc partis des heureux vainqueurs et ces sur le site UniversCine que j'ai pus le louer. C'est donc avec curiosité que je me suis plonger dans le film de Michel Franco, un film que je pourrait décrire en un seul mot « Cruauté » car la jeune Alejandra vas apprendre ce qu'est la cruauté, notamment la cruauté des hommes; son père et elle parte de Puerto Vallarta après le décès de Lucia pour la capitale. Arrivé de façon discrète, Roberto le père essaie de s'acclimater a son nouveau poste de chef tandis qu'Alejandra doit se faire de nouveaux amis dans sa classe, ce qui n'est pas un problème, elle y arrive même très bien, sauf qu'un soir après avoir trop bu, elle couche avec l'un de ses camarades, le hic son amis filme et la vidéo est vu par tous le lycée, ce qui vas plonger Alejandra dans le tourment du harcèlement moral et physique, de la simple invective jusqu'au abus sexuels.

Je dois l'avouer, j'ai apprécier quand le film c'est arrêté car cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi dur !!! Au début je me demandais a quel sauce on allait m'accommoder, peu de paroles, une caméra fixe dans l'habitacle puis craquage du père sur la route !?!? Ce n'était que le début du long chemin de croix de nos personnages ainsi que le notre car Michel Franco ne parlera pas que des problèmes de Alejandra, mais aussi sur son père, la difficulté du deuil, de vouloir avancé, de faire face, mais hélas tout les deux ne le peuvent et Alejandra doit faire face de son coté au harcèlement de ces camarades. Un double sujet ou le deuil se confronte a la dure violence de tout les jours que Michel Franco aborde avec beaucoup de détachement et de froideur, la caméra est souvent en retrait, statique devant le manque de vie des personnages ce qui retranscrit a merveille sans le montré les cruautés de la vie et de notre impossibilité a les résoudre. Michel Franco mets tout ceci en scène de façon admirable, tout ce passe hors champ, d'une certaine façon hors du temps, ce qui rend chaque humiliation encore plus dure, plus saignante, plus forte tant les élèves n'ont aucune pitié, preuve si il en est que c'est un phénomène encore peu connu et que l'on évite de voir, quelque défaut visible qui peuvent rebuter bon nombre de personne, tout d’abord le rythme du film, assez lent, très lent même, la violence a laquelle on assiste ou encore la fin, brutale, abrupte et beaucoup trop ouverte.

Comme a la fin du film j'ai envie de dire bravo aux deux acteurs principaux et notamment a Tessa Ia, actrice non professionnelle qui m'a profondément touché, si son coté apathique peut troublé elle encaisse les coups sans bronché, prostré, frustré, traumatisé, dans la totale incapacité a comprendre ce qui lui arrive, une actrice avec du talent que l'on reverra certainement comme son père lui aussi amateur joué par Hernan Mendoza, aussi marqué par la mort de sa femme qui essaie tant bien que mal a communiquer, a vivre avec sa fille et qui hélas ne voit pas les choses arriver, comme son geste a la fin dépourvue de bon sens et de compréhension, un geste de désespoir; deux acteurs vraiment touchant que j'ai apprécier dans ce film.

Un film que tout le monde ne pourra supporter, voir ou encore admettre et pourtant les sujets abordés sont la, existent et font mal, comme la caméra froide et dure de Michel Franco, je ne le reverrais pas de sitôt mais il est ancré dans ma tête ...

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5 commentaires

  1. Très belle chronique pour un film que je n'ai pas vu. Mais rien qu'en lisant ce billet, je ressens l’atmosphère pesante du film.

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    1. Je te remercie du compliment et je suis content d'avoir reussie a transmettre mon impression

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  2. Un bon film qui n'est pas sans rappeler Haneke. Je trouve qu'il pêche par trop de manichéisme et malgré tout on a parfois envie de mettre des claques tant son personnage elle est naïve et amorphe. Mais ce film marque les esprits intelligemment et implique le spectateur sans jouer sur un voyeurisme facile... 2/4

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. D'accord avec toi meme si je pense comprendre le personnage

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