The Company Men

by - août 15, 2012


THE COMPANY MEN
Réalisé par John Wells
Sortie en salle le 30 Mars 2011

Synopsis:

Bobby Walker est l’incarnation même du rêve américain : il a un très bon job, une merveilleuse famille, et une Porsche toute neuve dans son garage. Mais lorsque la société qui l’emploie réduit ses effectifs, Bobby se retrouve au chômage, tout comme ses collègues Phil Woodward et Gene McClary. Les trois hommes sont alors confrontés à une profonde remise en cause de leur vie d’hommes, de maris et de pères de famille. Bien loin de ses talents de cadre supérieur, Bobby se retrouve obligé d’accepter un emploi dans le bâtiment pour le compte de son beau-frère. Cette expérience va le pousser à découvrir qu’il y a peut-être plus important dans l’existence que de courir après la réussite…

Critique:

C'est un film qui m'avait beaucoup touché quand je l'ai vu en bande-annonce, fort de cette envie, je n'ai finalement pas eu le temps d'aller voir « The Company Men » au cinéma, ce n'est que plus tard en DVD que je me suis rattrapé, un film signé John Wells qui se veut dans l'air du temps, sur fonds de crises, de golden boy et de dividendes faramineux.

On est aux Etats-Unis, pays merveilleux ou tout vas bien pour l'instant, les entreprises marchent, les bénéfices flambents, mais qui guettent dans l'ombre ??? LA CRISE !!! C'est la que tout dérape, cela marche moins bien, les commandes sont moins grosse, le chiffre d'affaire baissent, ce qui oblige les patrons a licencier d'abord (Eh oui le cout du travail), d'abord on commence toujours par la base, on ferme des chaines de montages, on fusionne des usines, puis ensuite on passe au cadre, comme Bobby Walker, un mec pétée de thune, qui vit bien, très bien avec la porche, le golf, les restaurants, les beaux costumes; comme aussi Phil Woodward et Gene McClary des personnes agés pour leur postes, qui font les frais d'une économie toute puissante, ou l'humain passe après les dividendes que reçoivent les actionnaires; chroniques de trois mecs qui vont devoir remonter la pente coute que coute, mais cela ne sera pas façile.

Dans le film de John Wells, il y a de bonne et des mauvaises choses, premièrement le sujet, la crise et ces effets au travers d'une multinationale, les effets pervers d'une économie de marché sournoise, qui se baissent devant la boucherie qu'est la bourse, dépeçant les entreprises pour garder leur dividendes; ensuite le fait de montrer cela par des personnes gagnant a la base bien leur vie est intelligent, cela ne touche pas que le plus pauvre mais d'un autre coté le discours offert dans le film, qu'on sacrifié c'est trois mec ? Leur argent, leur porche, leur golf ??? Quoi ??? Rien, le discours veut nous tiré les larmes devant la situation de mec qui ne veulent pas abandonner leur privilège, des mecs égocentrique qui ne pensent qu'a eux, leur rédemption n'en ai plus que ridicule, la ou c'est intelligent a la base, John Wells verse trop dans le pathos gratuit, qui ne tirera que les larmes a de pauvre golden boy. Ensuite le film se suit sans déplaisir, c'est quand même assez rythmé, bien filmé, développant son film assez rapidement pour ensuite se concentrer sur la reconstruction de c'est « pauvre » gars, avec une distribution quatres étoiles particulièrement bien dirigé; avec des mecs comme Tommy Lee Jones, Chris Cooper, Kevin Costner ou encore Ben Affleck chacun collant avec forces a leur personnages.

Un drame faussement dramatique, décevant !!!

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6 commentaires

  1. Justement, ce qui est intéressant dans ce film c'est de voir la direction que prennent les choses dans une sphère plus aisé. Au moins, ça ouvre un peu plus notre champ de vision. Et puis, quand on mène un certain train de vie, il est difficile de faire des sacrifices dans ce genre de situation. Et puis bon, ils ne l'ont pas volé leur argent (la preuve : le personnage de Cooper à commencé sur les chantiers).

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    1. Je dois t'avouer que j'ai du mal a prendre du recul avec ce film, qui pour moi a part Cooper ne montre que mecs qui ont peur qu'on leur supprime leur club de golf

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    2. Je comprend. Mais d'un coté, ça montre bien que c'est une société de l'apparence. Et puis le personnage de Costner et son franc parlé incarne le point de vue "du peuple".

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    3. Tout a fait, en même temps le discours est trop tranché, Kevin Costner qu'arrete pas de rabaisser son frère, alors espèce de capitaliste toujours autant de fric, c'est assez drôle et le discours est aussi tranché de l'autre coté ce qui dénote un manque de nuance

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    4. Notre société est aussi très tranché, notre comportement n'aurait pas de nuance non plus. Je ne m'imagine pas dire "je suis désolé pour toi, je veux t'aider" à un type qui avait de haute fonction dans une entreprise et qui roulait en Porsche. La réaction serait plutôt "Il a brassé plein d'argent quand il était en fonction, alors il peut se débrouiller tout seul".
      Ce que je veux dire par là, c'est que le comportement de Costner, qui est un ouvrier dans le BTP, est crédible et réaliste, et je pense que cela aurait été trop simple de présenter, dans le film, des cadres qui retrouvent gout à la vie en revenant à de vraies valeurs. Leur véritables valeurs, c'est le travail de bureau et la parade (belle voiture, beau costume).

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    5. Bien sur, moi je lui dirais vend ta bagnole, est assure toi l'essentiel, vire le superflu, revenir a de vrai valeur, ne veut pas dire forcément, le travail ou se salir les mains, mais plus a s'occuper de sa famille, assurer les facture et que tes gamins et un steak dans l'assiette avant de pensé a ta gueule, des choses que l'on ne voit pas, on est toujours centré sur l'individu ce qui est en contradiction avec les conséquences d'une perte d'emploi, avec le recul l'un des plus sincère c'est quand meme Costner, qui assure l'essentiel avant toute choses

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