l'Ange du Mal

by - août 17, 2012




L'ANGE DU MAL
Réalisé par Michele Placido
Sortie en salle le 7 Septembre 2011

Synopsis:

Un premier crime à l’âge de 9 ans, une réputation d’envergure à 27 ans. Le gangster Renato Vallanzasca défraie la chronique en Italie. Son charme et son humour gagnent le cœur de la plupart des Italiens, malgré les violences commises par son gang. Arrêté à maintes reprises et aujourd’hui condamné à une quadruple perpétuité, celui qu’on surnomme "l’Ange du mal" s’est joué des institutions pénitentiaires et a créé sa propre légende.

Critique:

Michele Placido est un réalisateur que j'idolâtre maintenant, je ne le connaissais pas mais en un film il m'a convaincu et c'est avec « Romanzo Criminale » !!! Michele Placido pourrait être le pendant Italien d'Olivier Marchall, avant d'être comédien il était policier, la vocation d'acteur lui venant ainsi sur le tard; membre de la troupe de théâtre de Luca Ronconi il attendra les années 70 pour qu'il connaisse le succès, il rajoute a son talent celui de réalisateur, je n'ai pas vu ces anciennes production mais « Romanzo Criminale » un policier aux faux air d'un Scorsese tout simplement magnifique !!! Et vous le croirez ou non, je ne m'étais pas aperçu que son prochain film sortait sous peu, voilà donc qu'il s'attaque au « Mesrine » italien dans « l'Ange du Mal » ou « Vallanzasca - Gli angeli del male »

Je parlais un plus haut de Mesrine, ils ont des ressemblances mais Vallanzasca est selon c'est dire un bandit née, une enfance tronqué, la mort qui frappe a sa porte des tout jeunes font de lui ce qu'il est, une délinquant notoire, il enchaine les peines dans des centre de détention pour mineurs, jusqu'à devenir un gangster pur et dur. Une vie agité, marqué par un mariage raté, des braquages de plus en plus violents mêlé a des relations compliqué avec les nombreux malfrats et mafieux d'Italie. Le plus intéressant a mon humble avis c'est le personnage principal, Renato Vallanzasca un malfrat pas comme les autres, pas spécialement prêt a tout conquérir mais surtout a ne jamais ce laisser faire, c'est un insoumis et Michele Placido le montre avec soin, Vallanzasca ne cesseras tant qu'il le pourra de s'échapper et une phrase le représente bien « Je ne suis pas méchant, j'ai juste le coté obscurs un peu plus développé », il reste l'un des gangsters les plus connus en Italie.

Michele Placido ne loupe pas le coche, sauf que pour moi je le trouve moins bon que « Romanzo Criminale », d'abord pour une chose la ou sa réalisation dans « Romanzo Criminale » était sobre mais d'une envergure saisissante, ici il rajoute beaucoup d'effet de style plus ou moins réussis qui n'a pas l'air de maitrisé, gâchant par moment sa belle mise en scène . C'est vraiment sur ce point qu'il m'a moins plus car après on sens Michele Placido s'investit dans son sujet, une reconstitution fidèle des années 70 assez représentatif des années de plomb a Milan, une histoire raconté avec franchise, sans aucun partis pris même si l'on sent le réalisateur soucié de transmettre ce qu'il a vécu, un rythme effréné soutenue par une bande originale une fois de plus réussis. Le plus important ici reste la performance de Kim Rossi Stuart que j'apprends a découvrir au travers de ses films avec Placido, il est plus qu'une belle gueule, cet aussi un interprete talentueux au charisme dévastateur, plein de malice et générosité dans son jeu qui éclipse le reste de la troupe, on y retrouve Paz Vega, Filippo Timi tres convaincant en ami d'enfance completement défoncé, Moritz Bleibtreu, Valeria Solerino ….

Un policier enivrant, efficace, mais moins maitrisé que Romanzo Criminale

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