La Corde

by - mai 31, 2012



LA CORDE 
Réalisé par Alfred Hitchcock
Sortie en salle le 22 Février 1950

Synopsis:

Brandon Shaw et Philip Morgan sont deux étudiants. Dans leur appartement de New York, par un soir ordinaire, ils assassinent un de leurs camarades, David. Puis, comble du cynisme, ils préparent un dîner auquel sont conviées le soir même, sur le lieu du crime, la famille de la victime et sa petite amie. Parmi les invités se trouve également un de leurs professeurs, Rupert Cadell, qui, observant le comportement étrange des jeunes gens au cours de la soirée, va commencer à soupçonner l'impensable.

Critique:

Puis je vois des films réalisés par Alfred Hitchcock, plus j'apprécie ce qu'il fait, un as de la mise en scène, un as du suspense, qui transforme un simple sujet en film au suspense insoutenable, ce qui est le cas dans ce film, sortie le 22 Février 1950 et qui s'intitule « la Corde », simple comme titre n'est ce pas ? Le nouveau film de Alfred Hitchcock est inspiré d'une pièce de théatre (Rope's end), de Patrick Hamilton, adaptée par Hume Cronyn et scénarisé par Arthur Laurents. Elle s'inspire de l'affaire Loeb-Leopold, deux jeunes gens de Chicago qui en 1924 ont assassiné, pour jouer, l'un de leur camarade. L'idée génial est de faire un repas le soir, ou les deux assassins invitent la famille de la victime, sa petite amie, ainsi que l'un de leurs ancien professeur.

D'une pièce de théâtre, Hitchcock le sublime dans un long métrage d'une heure et quart que l'on ne voit jamais passer; du fait du matériel original il filme son film d'un seule traite, devenant ainsi un huis-clos oppressant dans une atmosphère bourgeoise. Alfred Hitchcock décide de montre le meurtre des le début alors qu'il n'était pas prévu ainsi, il privilégie ainsi le suspense et le sentiment malsain qui s'en dégage tout le long ne s'estompe qu'a la fin, c'est toujours très bien mis en scène, chaque plan est calculé au millimètre, dont un qui m'a marqué, c'est quand la caméra se fixe sur le coffre ou se trouve le cadavre pendant que la bonne débarrasse, une angoisse qui nous torture. Le rythme du film en est sublimé, on vas de sous entendu en sous entendu, ou l'homosexualité latente entre les deux tueurs instille un rapport de force a base de blague douteuse; le doute s'installe; petit a petit; pour au final nous faire comprendre que les mots peuvent être aussi fort que les actes et que chacun doit se responsabilisé, écartant ainsi toute morale individualiste.

Le casting de ce film est vraiment très bon, il s'articule sur trois acteurs, d'abord l'immense James Stewart, une élégance, une allure, une présence, du talent servant avec brio un personnage dépassé par c'est propre élèves, a la fois fasciné et effrayé il se doutera du crime; le dominant joué par John Dall, une prestation de premier choix, ou il balance de son cynisme dans le personnage, narguant jusqu'au limite les parents de la victimes, égocentrique, narcissique; de l'autre le dominé joué par Farley Granger déjà vu dans le film « L'inconnu du nord Express », manipulé par l'autre, on le sens atteint mais aussi captivé par le mal qu'ils ont fait, ce que l'on sent chez l'acteur.

On ce sent etranglé devant le suspense de ce film, un bon cru d'Hitchcock

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2 commentaires

  1. Un faux plan-séquence géant particulièrement vicieux et jouant à fond sur l'ambiguité au détriment du gore.

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    1. Cet impression d'avoir un plan séquence, c'est magnifique, parfois on s'appercoit du raccord mais bon je n'ai pas l'oeil assez exercé. L'horreur vient des actes, les paroles du meneur sont glaçantes, puis quel suspense

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