Contrebandes: Naturellement/Kuwait/Overlanders

by - octobre 26, 2016


En parallèle de la section des longs-métrages et des courts-métrages, on trouve au « FI.F.I.B » la sélection « Contrebandes ». Une section qui regroupe des courts et moyens métrages souvent auto-produit, qui se démarque part la liberté de tons qu'ils emploient et qui n'ont pas encore de distributeurs. Hélas entre tous les films de la compétition à voir, on a pu caser qu'une seule séance pour en découvrir et ce fut une assez belle découverte.

Naturellement – Réalisé par Lucie Clayssen
Frédéric: Ce premier court d'une durée de 22 minutes nous raconte l'histoire de Maya, 28 ans qui attend contre toute attente un enfant. Alors qu'elle se pensait stérile, cette nouvelle chamboule sa vie, entraînant un lots de questions pas forcément agréable. C'est un petit film vraiment réussie qui avec humour et fragilité aborde les conséquences et devoirs qu'implique une grossesse, mais aussi l'influence néfaste de la société (une femme se doit d’être une mère) et l'obligation par rapport à l'homme d'assumer ça du début à la fin. La réalisatrice véhicule un propos pertinent, qu'on ne se pose pas forcément et qui à le mérite ici de nous faire sortir des sentiers battus. Petit plus, l'actrice Nina Meurisse est parfaite dans ce rôle.
Cécile: Moins enthousiaste que fred, ce court m'a quand même séduite. J'ai aimé le propos du film, le ton décalé, l'idée que la vie n'est belle que lorsque l'on décide de suivre sa propre recette m'a beaucoup plus. La chose qui m'a dérangée est le propos sur les hommes. Je les vois plus impliqués et plus investis que ce que veut bien le dire le film. Cependant ça a été vingt minutes très agréables, et pleines de belles découvertes.

Kuwait – Pierre Feytis


Frédéric: Pour ce deuxième courts-métrages, c'est une histoire beaucoup plus imagée qui nous attend. La jeune Stephane (Oui une fille) fait face à la disparition de son père, en même temps qu'un objet d'origine inconnu apparaît dans son jardin. Et telle Alice qui suit le lapin blanc, Stephane s'embarque dans un drôle de voyage. Pierre Feytis signe son second courts et aborde en 15 petites minutes la question du deuil, avec tout le cheminement complexe que cela suggère. Les cadres sont épurés, l'usage du fantastique est fait à bon escient et on baigne dans une atmosphère pleine de mélancolie. Si par moment le temps qui passe trop vite n'aide pas à saisir l'histoire, on apprécie néanmoins l'ambiance et l'interprétation de l'actrice Nagisa Morimoto.

Cécile: Ce court est plein de coins et de recoins que l'on aimerait explorer. Et je ne cesse de me dire qu'il pourrait être l'embryon d'un prochain film. Il me reste tant de questions sans réponses, et pourtant ce court est fort, et son message est là, présent. Des trois il a été clairement mon préféré.

Overlanders – Nelson Bourrec Carter
Frédéric: Le dernier qui est aussi le plus longs (35 minutes) des trois que l'on est vu cette après midi là, mais c'est aussi celui que j'aime le moins. « Overlanders » est l'histoire de trois personnes en road-trip aux USA dans un contexte de « fin du monde ». L'occasion pour le réalisateur de les filmer dans la vie de tous les jours. Bref hormis les dernières minutes ou encore la brève apparition de Luna Picoli Truffaut dans un rôle peu flatteur, mais qui dégage bien plus de talent et de charisme que les trois autres interprètes réunis, on s’ennuie ferme !
Cécile: Court obscure et abscons, sur la fin du monde métaphore de la fin d'une expérience ou la fin de je ne sais quoi. Il est clairement celui des trois qui avait le plus gros budget et pourtant il est le moins captivant. Le seul moment réellement magnétique est quand la très jolie et captivante Luna Picoli Truffaut apparaît.

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