L'homme qui en savait trop

by - mai 09, 2014


En vacances au Maroc avec sa femme et son fils, le Dr McKenna fait la connaissance d'un Français qui sera assassiné sous leurs yeux le lendemain de leur rencontre. Quelques jours plus tard, leur fils a été enlevé. Ils vont devoir mener leur enquête. 

L'Homme qui en savait trop/ Alfred Hitchcock/ 30 Avril 1956

Cycle Hitchcock oblige sur la Paramount Channel en Mars, j'ai regarder ce qu'il diffusait et le seul que je n'avais pas vu, c'était « L'homme qui en savait Trop », sortit en 1956 qui est le propre remake du film d'Alfred Hitchcock sortit lui même vingt deux ans plus tôt. On échange alors les Alpes Suisses pour le Maroc, Edna Best pour Doris Day et Leslie Banks pour James Stewart …

Le docteur McKenna embarque sa femme et son gamin, pour des petites vacances au Maroc. En route pour leur hôtel, ils ont une légère altercation avec un passager et ne parlant pas la langue, les McKenna sont confus mais heureusement Louis Bernard leur vient en aide et dissipe se malentendu. Tout heureux de rencontre quelqu'un d'aimable, ils se lient d'amitié avec eux, mais très vite des soupçons pèse sur cet étrange individu. Le lendemain, ils font tous les trois un tour au marché, ils admirent et s'égare au gré de la culture locale mais tout s’arrête quand le français rencontré la veille meurt dans les bras du docteur, lui révélant au passage qu'un attentat se prépare à Londres. Compromis par cette révélation, le docteur McKenna et sa femme vont devoir faire un choix douloureux, laisser faire un attentat ou risquer la vie de leur fils enlevé pour les faire taire.

Alfred Hitchcock nous embarque une fois de plus dans une histoire pleine de secrets. Croisement intéressant entre policier et un film d'espionnage, Alfred Hitchcock rend l'ordinaire inquiétant et ceci des le début du film, le Maroc si beau, devient hostile, les autres touristes deviennent mystérieux … Tout deviens vite suspicieux, l'atmosphère devient pesante, Hitchcock en bon chef d'orchestre, nous mène par le bout du nez, la musique signé Hermann est millimétrée, le film manque d'un peu de tension par moment, mais tout s'emballe a la fin, notamment lors d'une séquence de près de 8min qui frôle le génie, pour son suspense complètement maîtrisé, son style et l'absence de dialogues.

Sur ce film, le casting est aussi solide que bien dirigé, mais le couple principal se démarque aisément, l'élégant James Stewart signe ici son troisième film sous la direction de Alfred Hitchcock, soit deux ans avec Sueurs Froides ; ce film le met dans la peau d'un docteur, cultivé, affable, un brin naïf mais pas résigné pour autant, une performance de choix, convaincante et réussie. Sa compagne est jouée par la ravissante Doris Day, actrice, chanteuse, elle nous fait l'honneur de donner de la voix pour une très belle scène et ce si beau timbre, montre aussi une belle capacité d'actrice, impliquée, juste et drôle … Ajoutons à cela, l'acteur Daniel Gélin, Bernard Miles, Brenda de Banzie ou encore Alan Mowbray …


Avec Alfred on en sait jamais trop ... 


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2 commentaires

  1. Un classique hitchcockien à la mise en scène efficace et mouvementée. Un excellent cru !

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