Holy Motors

by - janvier 06, 2013




HOLY MOTORS
Réalisé par Leos Carax
Sortie en salle le 4 Juillet 2012

Synopsis:

De l'aube à la nuit, quelques heures dans l'existence de Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille... M. Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier - mais où sont les caméras ? Il est seul, uniquement accompagné de Céline, longue dame blonde aux commandes de l'immense machine qui le transporte dans Paris et autour. Tel un tueur consciencieux allant de gage en gage. À la poursuite de la beauté du geste. Du moteur de l'action. Des femmes et des fantômes de sa vie. Mais où est sa maison, sa famille, son repos ?



Critique:

Je ne suis pas fan du Festival de Cannes, mais comme chaque années une sélection hétéroclite se dégage suscitant le débat d'une communauté de critique fort nombreuse pendant la quinzaine. Tout ce beau monde trouve quand même le moyen de ce battre jusqu'au bout, car personne n'est d'accord, cet année la palme est allez au film de Leos Carax « Holy Motors », unanimement acclamé excepter chez quelque réfractaires, le grand public dans tous sa ? Il est divisé, car si « Tree of Life » n'est pas accessible a tous, le film de Leos Carax c'est la même chose, un film dont on ne saisi pas réellement l'histoire, ni son but, mais mué par une chose aussi réfléchie que la curiosité, j'ai franchis le pas pour voir mon premier Carax. Le film si particulier soit il, possède une histoire assez claire dans un fond mais obscurs dans un autre sens, passez un prologue déroutant avec Leos Carax en personne, on suit sur plus d'une journée le destin d'Oscar, un personnage qui semble être un représentant, qui rejoins sont chauffeur le matin, bref le mec comme tout le monde en fait, sauf qu'a chaque rendez vous, il se transforme, se déguise, change d'endroit, de lieu, de contexte, petit a petit sa limousine se transforme en loge d'acteur, les rôles changent, le genre aussi, du drame, de la comédie musicale, au fantastique a l'absurde … dans une limousine blanche a la personnalité propre. Au final, quand le générique de fin commence, je ne sais pas quoi penser, j'ai eu autant envie de le détesté que de l'aimer mais Leos Carax prouve que sa vie c'est le cinéma, on sent toute sa passion, son envie, son savoir faire, tout est impeccable, bien cadré, la découpe du scénario en « pseudo chapitre » enlève un peu du rythme au film car ils n'ont pas le même intérêt mais le genre différents abordé a chaque fois nous fait joué au montagne russes, on oscille entre étonnement, dégout, violence, émotion, rendant ainsi un hommage vibrant au métier d'acteur, au différent rôles joué avec ou peu d'attention de la part du public Denis Lavant absolument extraordinaire, une capacité a passé d'un rôle a l'autre étonnante; c'est aussi de manière assez subtiles que Leos Carax pose une réflexion a la fin du film sur le cinéma en général.

Pour commencer 2013, mon dernier film de 2012 vu, une expérience riche, subtile, mais aussi déroutante ....

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