The Great Gatsby [1974]

by - mai 23, 2013


Critique :

La logique, universelle et imparable aurait voulu que je découvre cette version, celle signé par Jack Clayton avant de découvrir la version moderne, mais parfois la logique je m'y assois dessus, car il n'y a rien de plus énervant de ce faire dicter sa logique !!! Mais je dis merci à la TV qui a passer ce film dans la foulé de la sortie, pour d'une, voir la vision de l’œuvre de Fitzgerald par Jack Clayton et aussi pour s'apercevoir que Lurhmann avait quand même fait du bon boulot


C'est normalement le paragraphe où je parle de l'histoire du film, avec un peu plus de détails mais d'un Gatsby à l'autre, l'histoire ne changent pas énormément mais la nuance n'est pas la même, l'année et l'auteur du film aussi. Si chez Lurhmann, les festivités explosaient par leur démesure, dans ce Gatsby il y règne une atmosphère complètement nostalgique. Nick Carraway débarque a New-York pour bosser, mais il n'a peu d'illusion sur cette ville aussi surprenante, sur les gens et l'argent dont sa cousine Daisy, aussi effacé que capricieuse. Alors qu'il profite des biens de sa cousine, de la magnificence de la demeure, il n'en reste pas moins gêné devant tant de richesse. C'est au cour du repas qu'il entend parler de Gatsby, que tout le monde connaît, sauf lui … Et pourtant au détour d'une de ses fêtes majestueuse, Nick rencontre l'homme, la personne qui se cache derrière ce manteau de respectabilité, une personne sensible et nostalgique d'un passé qu'il cherche a rattraper...

Adapté comme toujours du livre de Fitzgerald, cette troisième « vision » de l’œuvre fut porté a l'écran par Jack Clayton, cinéaste britannique, auteur du film « Les Chemins de la haute ville » qui couronna Simone Signoret. Et donc pour ce film, il reflète aussi son époque, les moyens n'étant pas les mêmes on est loin de la démesure de Lurhmann, cependant Jack Clayton se démarque par une vision des années folles réaliste et authentique, les riches étant ce qu'ils sont, ils ne se préoccupent pas du reste de la population, la musique jazzy est de la partie, entraînante et irrévérencieuse


Alors que bercé par le ton chaleureux des morceaux de jazz, Jack Clayton déroule son histoire, avec force et élégance, l'aura du mystère Gatsby attise notre curiosité, une fois dans le jeu, le trio se mets en place, l'amour émerge mais aussi le mensonge, la trahison et la haine, puis la fin est totalement amorale, pourtant jusque la, c'était assez plat mais bercé par cette nostalgie, cette innocence du personnage principal, on se perd avec lui dans sa quête. Ce qui fait toute la différence avec le film de Lurhmann, c'est le traitement apporté aux personnages qui sont pour moi bien plus travaillé, bien plus fouillé sauf en ce qui concerne Gatsby. La belle Daisy n'est qu'une garce capricieuse qui joue avec les sentiments des gens, manipulant ce pauvre Jay du début à la fin et la morale vous assène un virulent coup de poignard, comme les sous-entendu sur la fille de Daisy (Si vous comprenez) !!! Les riches méprisant, ignorant, cassant les âmes des personnes qui rencontrent sans ce soucier des conséquences et voir le personnage de Tom pleurez sur l'épaule de Nick car lui a aussi ses coups dur ne peut que révolter car le plus fréquentable n'est pas celui que l'on croyait.

Quand je dis plus haut que les personnages sont plus fouillés, sauf pour Gatsby, c'est juste que Robert Redford ne joue pas Gatsby, il est Gatsby !!! Robert Redford donne une image plus sereine, moins torturé mais tout aussi envoûtant, charmeur et chaleureux. On est surpris par le personnage mais non par l'homme, au final tellement sincère, touchant que le sort qu'il subit vous donneras envie de poignarder Mia Farrow. Cette belle jeune qu'est Mia Farrow a du se faire huer pendant quelques années après le film, tant elle est détestable, ce que l'on ressent très rapidement, chaque changement d'avis, d'humeurs rendent perplexe, interroge et nous laisse finalement pantois devant tant de caprice. La révélation du film reste Sam Waterston, que je n'avais pas reconnus mais que beaucoup de personnes connaissent comme Jack McCoy, le procureur de New York Police Judiciaire, se montre parfait, il traîne une mélancolie latente qui contraste avec tous ses amis, une empathie salvatrice dans ce cercle de serpents. On trouve aussi les élégants Bruce Dern, Karen Black, Scott Wilson et bien d'autre ….

Cette adaptation a les mêmes défauts que la version récente, ou vice-versa !!! Elle manque de rythme et ne surprend pas mais elle fait la différence, notamment par des sous-entendus assez malsain et une fin encore plus tragique et cruelle !!!

Mais cet aussi un film qui repose sur les épaules de l'élégant Robert Redford qui tient ce film du début à la fin


THE GREAT GATSBY
Réalisé par Jack Clayton
Sortie en salle le 16 Octobre 1974

Synopsis :

Au début des années 1920, dans une débauche de luxe, d'alcool et d'argent, un mystérieux personnage s'installe à Long Island dans un domaine incroyable d'extravagance. Qui est ce charmant et légendaire Gatsby dont les fêtes attirent toute la société locale ? Les rumeurs les plus folles circulent. Un espion ou un gentleman anglais ? Un héros de guerre ou un mythomane ?

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2 commentaires

  1. "Robert Redford ne joue pas Gatsby, il est Gatsby "

    & Caprio aura beau faire, il ne le sera jamais ......

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    Réponses
    1. Jee te trouve dur mais je peu comprendre, chacun son choix

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